La population a un rôle à jouer pour empêcher leur reproduction

Le moustique tigre

Le moustique tigre est une espèce de moustique originaire d'Asie du sud-est. Il a été introduit accidentellement (importation de marchandises, transports internationaux, etc.) aux Etats-Unis au siècle passé et en divers points de la Côte méditerranéenne. De là, il s'est rapidement propagé en Italie, en France, en Espagne et dans les pays alentours. Il est arrivé au Tessin en 2003 et a été vu pour la première fois en 2019 dans le bassin genevois. Il a maintenant été observé dans toute la région.

Le moustique tigre est plus petit que la plupart des espèces de moustiques indigènes. Lorsqu’il a les pattes déployées, il reste plus petit qu’une pièce de 5 centimes. Son corps mesure environ 5 mm. Il est zébré de blanc (d’où son nom). Examiné de près, on le reconnait à ses pattes marquées de blanc aux articulations inférieures et à sa ligne blanche sur la tête et le thorax. Le moustique tigre est une espèce très bien adaptée aux zones habitées. Il est actif de mai à octobre, vole près du sol et se déplace peu (pas plus d’une centaine de mètres). Il est capable de se reproduire en masse dans toute sorte de cavités avec des eaux stagnantes. Comme il choisit des emplacements hors de vue de ces prédateurs naturels, on ne le verra pas vers une piscine, un étang ou un lac.

Comme tous les moustiques, les femelles piquent afin de prélever du sang, ce qui leur procure les protéines nécessaires pour leurs œufs. Elles le font surtout en journée, sont très agressives et piquent plusieurs fois de suite causant alors une gêne non négligeable (mais ce ne sont pas les seuls moustiques à piquer de jour !). Le moustique tigre fait toutefois l’objet d’une attention particulière car, en piquant, il peut être potentiellement un vecteur de maladies exotiques, comme la dengue, le chikungunya et le zika, des maladies présentant des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires, etc.) et pouvant, dans certains cas, entraîner des complications difficiles à soigner.

Chacun peut contribuer à leur lutte en supprimant les sites de pontes autour des habitations. Pour se reproduire, les femelles cherchent des petits points d’eau stagnante et réchauffé. Il suffit donc de vider les cache-pots, vieux pneus, chenaux bouchées et tout autre objet où de l’eau pourrait s’accumuler.

Nous avons besoin de vous pour nous aider à éradiquer cet insecte.

Si vous en voyez un, il faut :

• l’attraper sans l’écraser (avec un verre ou un morceau de papier);
• le photographier;
• le conserver (pour le cas où le centre de signalement vous demande de l’envoyer en le congelant (ou en le déposant dans une boîte);
• envoyer la photo à : www.moustiques-suisse.ch. 

Vous trouverez encore d’autres informations sur le site du canton de Vaud.

Lire le communiqué de presse du 27 mai 2025

Le frelon asiatique

Le frelon asiatique est une espèce invasive, et contribue à la disparition des abeilles et même des frelons européens. On le reconnaît à sa couleur dominante noire, avec une seule bande jaune sur l’abdomen. Comme il mange les abeilles mellifères, la pollinisation en est impactée. Les apiculteurs et les arboriculteurs se trouvant dans des régions fortement colonisées par cet insecte ont constaté une perte de récolte de 30 % de leurs productions. 

Nous avons besoin de vous pour nous aider à éradiquer cet insecte.

Si vous en voyez un, il faut :

• le photographier;
• envoyer la photo à : frelonasiatique.ch. 

Pour plus d'infos : Service des travaux publics et de l'environnement, Voirie et Espaces verts