Le territoire de notre Commune, situé entre la Sorge à l'Est et la Venoge à l'Ouest, touche à ceux de Chavannes-près-Renens et de Lausanne à l'Est, de St-Sulpice au Sud, de Denges et Echandens à l'Ouest, de Bussigny-près-Lausanne, Crissier et Renens au Nord.

Situé sur trois moraines, ce site bénéficie du panorama des Alpes de Savoie, des Alpes vaudoises et, à l'Ouest, du Jura.

De la route cantonale, on longe la crête de la colline d'où le point de vue est magnifique. En suivant l'autre moraine, qui aboutit au bois d'Ecublens, on surplombe la vaste plaine où le Tir Fédéral de 1954 se déroula. La forêt communale d'environ 20 hectares fait le bonheur des promeneurs des localités voisines. Hélas, le tracé de l'autoroute Genève-Lausanne traverse ces sites de verdure et a modifié ainsi sensiblement l'état des lieux.

Essentiellement paysans à l'origine, les habitants sont devenus vignerons par l'aménagement des trois moraines, maraîchers enfin par la proximité de Morges et de Lausanne. Cette nécessité d'être à la fois paysan, vigneron et maraîcher, de se démener sur trois plans, a contribué à former une population laborieuse, des caractères trempés.

Dès 1955, la Commune s'est développée. D'importantes industries sont venues s'y implanter. En 1970, la population agricole ne dépassait pas 6 %.

Outre le village principal situé au Motty, la Commune renferme les hameaux de Bassenges, Renges et Villars, ainsi que ceux du Pontet, de la Maison Blanche, d'Epenex et de Dorigny.

Bassenges

Bassenges        Partie importante et ancienne du village d'Ecublens, située sur la rive droite de la Sorge, au pied de la colline que domine l'église. En 974, l'an 37 du règne de Conrad, roi de Bourgogne, Ricaud, Wilerme et leurs femmes donnaient à l'église de Lausanne diverses terres à Bassinges. Un acte de 1925 indique à Bassenges une terre sous le Chastelar et un champ dit Campo de la bataille. Bassinges en 974 est devenu Bassenges en 1232.



Renges

Renges

       Hameau situé à l'Ouest du centre de la commune (église), près de la Venoge. Ce « village » s'appelait au Moyen Age Rengerenges. Aujourd'hui encore, la majorité des habitants s'adonne à l'agriculture et conserve jalousement toutes nos traditions. On y trouve le four banal, datant de 1701, encore en exploitation à diverses occasions.



Epenex

Epenex      Epenex était autrefois une propriété du Chapitre de Lausanne (grange d'Espinay). Celui-ci l'avait achetée, en 1323, de Jaques de St-Laurent. Pierre Granière et Vuillerme Maçon tenaient cette grange à vie du propriétaire, en sorte que le Chapitre n'entra en possession qu'en 1328, année où Granière et Maçon reconnurent la tenir de lui. En 1466, elle fut remise à cens par le Chapitre à Pierre Grand, pour 10 coupes de froment. Une autre partie du domaine provenait de Nicolas de Dizy, chevalier, qui vendit en 1329 au Chapitre la grange d'Epinouz, allant du Mont de Autavigny vers le finage de Chavannes, et de l'eau dit Saula à la Chamberonne.



Dorigny

Dorigny     

Domaine sur les territoires de St-Sulpice et d'Ecublens. Le nom est sûrement romain (Durignier au Moyen Age) et les amphores et médailles que l'on y a trouvées montrent, qu'à l'époque romaine, c'était une villa d'un notable de Lousonna.

Ce domaine dépendait au XVIe siècle de nombreux propriétaires : les Loys, les Wagnière, les Tallent, les de Saussure, les du Teil. Il finit par être réuni en un seul mas entre les mains des Loys de Middes qui paraissent y avoir élevé d'abord un pavillon de chasse. C'est vers 1770 que Etienne de Loys, dit le « brigadier de Middes », construisit la maison actuelle. Le domaine demeura jusqu'en 1914 la propriété de la même famille qui y fut, par le fait, fixée près de 400 ans.

C'est à Dorigny que l'ancien conseiller d'état Jean-Samuel de Loys, neveu du « brigadier de Middes » fit, vers 1820, des expériences agricoles qui lui valurent une grande réputation comme agronome.